Itzik Manger (1901-1969) fut l’un des plus grands poètes yiddish du 20e siècle. Né en Bukovine, il a vécu en Roumanie, en Pologne, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis.
Dès les années 1930, ses poèmes ont été mis en musique, comme le célèbre « Oyfn veg shteyt a boym », chanté par presque tous les interprètes de chansons yiddish et les chœurs, ou « Yidl mitn fidl », écrit pour le film du même nom tourné en Pologne en 1936 et interprété depuis partout dans le monde.
En 1965, le spectacle conçu sur ses Megile-lider (Chants de la Meguila) eut un immense succès en Israël, où il s’installe pour finir ses jours et dont il dit « Pendant des années, j’ai erré à l’étranger, à présentant je vais errer à la maison ».
Itzik Manger le troubadour, le Juif errant, l’alcoolique, le sensible…cette création retrace son itinéraire créatif, de sa naissance et son enfance, à son âge d’or entre les deux guerres à Varsovie et, à partir de 1938, en Europe, en Amérique et en Israël.
Spectacle conçu par Gilles Rozier
Talila, chant, Annick Prime-Margules, voix, Alain Speiser, guitare, Gilles Rozier, récitant, Martin Cruchaudet, Chef de chœur, Chœur de 12 voix d’hommes.
Talila partage sa carrière, depuis les années 1970, entre la chanson et le théâtre. Elle a enregistré de nombreux albums et s’est produite dans le monde entier. Elle doit sa popularité à l’émotion qu’elle suscite en chacun par l’évocation de ses souvenirs simples.
Annick Prime-Margules est plasticienne, enseignante de yiddish et comédienne. Elle est membre du Troïm-teater, la troupe de théâtre de la Maison de la culture yiddish.
Alain Speiser est guitariste, clarinettiste, arrangeur et enseignant dans divers conservatoires. Il a longtemps accompagné Annie Fratellini, Fernando Marques, Talila.
Gilles Rozier est écrivain, traducteur du yiddish et de l’hébreu, éditeur. De 1994 à 2014, il a été directeur de la Maison de la culture yiddish.
Chœur de douze voix d’hommes menés par Martin Cruchaudet.
Tarif réduit : étudiants -26 ans, demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA
Proposé par la Maison de la Culture Yiddish et le FSJU