Reconnue comme l’une des interprètes majeures de chansons yiddish sur la scène internationale Shura Lipovsky, native des Pays-Bas, a étudié le chant avec Margreet Honig au Conservatoire de Rotterdam et le yiddish avec Mira Rafalowicz ainsi qu’à l’Université d’été d’Oxford.
Elle s’est produite aux quatre coins du monde et a collaboré avec des musiciens exceptionnels d’Europe et des États Unis. Le trio qu’elle a formé avec le pianiste Zalmen Mlotek et le guitariste-mandoliniste Jeff Warschauer a participé au Klezmer Extravaganza de New York aux côtés de Yitzhak Perlman. En 2009, elle a chanté avec son quartet « Serendipity 4 » sur la scène du Carnegy Hall de New York entourée du chanteur-acteur Theodore Bikel, de l’accordéoniste Merima Kljuco et de Tamara Brooks, pianiste et chef d’orchestre.
Utilisant les différentes facettes de son art – chants, danses et contes – Shura Lipovsky s’implique pleinement dans le dialogue inter-religieux. Elle a travaillé avec des responsables spirituels de diverses religions parmi lesquels Jonathan Magonet (rabbin et directeur du Leo Baeck College de Londres) et Cheikh Bashir Ahmad Dultz Ph.D. (Ligue musulmane de Bonn).
Pour ce concert exceptionnel, Shura Lipovsky est accompagnée par son ensemble Novaya Shira. Elle présente une riche sélection de chansons yiddish alliant tradition et modernité. Dans sa volonté d’honorer son héritage musical tout en faisant résonner sa propre voix, elle interprète nombre de ses compositions originales et établit ainsi un lien entre la chanson yiddish authentique et une expression musicale novatrice.
Shura Lipovsky met également en avant le rôle dynamique de la culture yiddish en évoquant l’ancien Bund (1897) et son idéal d’un monde harmonieux entre les peuples, ici et maintenant – Do-ikayt. Symbole de ce désir, le Paon Doré revient – Di Goldene Pave kert zikh um – portant sur ses ailes de récentes mélodies et des rêves audacieux.
Les musiciens de NOVAYA SHIRA qui l’accompagnent sont des artistes renommés de formation classique, experts en musiques de l’est. Leurs suites klezmer, émouvantes ou enjouées, s’inscrivent tout naturellement dans la très riche culture musicale juive.
Ce concert reflète l’air du temps et le pouvoir de l’espoir, de l’idéalisme et de l’amour.