A l’occasion de la publication du livre de Sholem-Aleikhem (Editions de l’Antilope, 2022).
Rencontre avec Nadia Déhan-Rotschild et Evelyne Grumberg, traductrices du yiddish, en conversation avec Ariane Singer, journaliste et critique littéraire (Le Monde, L’Arche magazine)
Lectures en yiddish et en français, par Talila.
Petit bijou d’humour et de sensibilité, le roman Motl, fils du chantre est l’un des grands classiques de la littérature yiddish. Ecrit par Sholem-Aleikhem, surnommé le « Molière yiddish » pour sa verve caustique, on retrouve avec ce Motl ce qui aurait pu inspirer René Goscinny et son Petit Nicolas, la légèreté pour raconter des événements…pas forcément légers !
Le petit Motl vient de voir mourir son père, qui était chantre à la synagogue. Devenu orphelin, il doit exécuter les tâches quotidiennes que lui imposent sa maman et sa vie de misère. Motl décide de les raconter avec son regard d’enfant juif d’Ukraine du début du 20e siècle. Et comme il n’a plus rien à perdre, Motl rêve de quitter l’Europe pour l’Amérique…
Des générations de Juifs d’Europe orientale et de nombreux Juifs immigrés en Europe occidentale ou en Amérique se sont identifiés à Motl.
Né en Ukraine en 1859 et mort à New York en 1916, Sholem-Aleikhem a été l’un des premiers écrivains yiddish de la période moderne et l’un des plus populaires. Il est à présent considéré comme un classique.
Son œuvre, publiée en yiddish en 28 volumes, comprend des romans, des pièces de théâtre, de la littérature pour enfants, des souvenirs d’enfance et surtout un grand nombre de nouvelles. Seuls trois romans et trois recueils de nouvelles ont, à ce jour, été traduits en français.
Sholem-Aleikhem a dû sa popularité à son talent pour décrire les petites gens du monde juif d’Europe orientale, à sa grande maîtrise de la langue yiddish populaire et à un humour extraordinaire.
Sa rencontre avec Mark Twain aurait donné lieu, dit-on, à ce dialogue :
Mark Twain : On dit que vous êtes le Mark Twain juif…
Sholem-Aleikhem : On dit que vous êtes le Sholem-Aleikhem américain…
Tarif plein : 12 €
Tarif réduit : 6 € (adhérents de la Maison de la Poésie)